comité pilotage relocalisation bretagne bdi
Article

Le plan d’action pour la relocalisation en Bretagne passe à la phase concrète5 min de lecture

  • Relocalisation
  • relocalisation en bretagne
  • relocalisation par les achats
  • relocalisons.bzh

Les partenaires du projet de relocalisation par les achats, dont BDI, se sont réunis vendredi 12 janvier 2024. Dans les locaux de l’antenne portuaire de la Région Bretagne à Lorient, ils ont partagé les actions qui seront mises en place en 2024 par chacun d’entre eux, entre sensibilisation, création de relations entre acheteurs et fournisseurs et identification d’opportunités de relocalisation d’activités.

 

Un plan d’action pour enclencher la relocalisation bâti sur 3 piliers

En 2024, la relocalisation par les achats en Bretagne passe la vitesse supérieure ! Lancée à la fin de l’année 2022, la démarche portée par la Région Bretagne accélère. Les membres du comité de pilotage* se sont rassemblés vendredi 12 janvier 2024. À Lorient, ils ont détaillé le plan d’action qui permettra de mettre en mouvement l’ambition de relocaliser les achats des entreprises. Courant sur deux ans, cette feuille de route, dont les grandes lignes avaient été communiquées aux acheteurs lors de Bretagne Achats Responsables, est tracée autour de trois axes :

  • Sensibiliser les dirigeants aux problématiques de relocalisation par les achats,
  • Favoriser la création de nouvelles relations acheteurs/fournisseurs dans une logique B2B,
  • Identifier et accompagner la (re)localisation d’activités.

Afin de bâtir la relocalisation en Bretagne, chacun des partenaires de cette démarche mettra son savoir-faire au service de ce plan d’action, en fonction de ses missions. Ainsi, “BDI s’appuiera sur ses compétences pour préparer et partager les contenus pour les différents outils qui seront mis à disposition, comme l’indice de l’achat local, les différentes chartes existantes, la frise des rendez-vous réglementaires préparée avec la marque Bretagne, précise Françoise Restif, cheffe de mission Relocalisation et Transition écologique chez BDI. Nous partagerons aussi un fichier recensant les entreprises qui relocaliseront leurs achats ou leurs activités.”

 

Un site dédié à la relocalisation

BDI s’appuiera également sur son service ingénierie pour identifier les fournisseurs afin de favoriser leur mise en relation avec les acheteurs souhaitant initier une démarche de relocalisation par les achats. Ce travail de cartographie et de recensement sera complété par un site Internet dédié à la relocalisation. Intitulé relocalisons.bzh et d’ores et déjà en ligne, sa version complète permettra “de fournir des informations sur les impacts de la relocalisation des achats, la démarche à mettre en œuvre, de partager des témoignages et retours d’expériences, de mettre en relation et de promouvoir les nouvelles manières d’acheter : la mutualisation, la coopération ou encore l’économie circulaire”.

L’agence économique de la Région Bretagne mettra à disposition ses outils de communication, événementielle ou digitale “afin d’organiser ou de coorganiser des événements de sensibilisation et de montée en compétences. Ces ateliers physiques ou webinaires seront destinés aux dirigeants, aux responsables RSE, aux acheteurs mais aussi aux acteurs du développement économique.”

 

Un groupe de travail focalisé sur la (re)localisation d’activités

En 2024, BDI mettra en place un groupe de travail dédié à l’identification et à l’accompagnement de la (re)localisation d’activités. “Le but est de caractériser les activités qui pourraient être relocalisées en priorité, les enjeux qui en découlent mais aussi les contraintes”, indique Françoise Restif.

 

L’expérimentation a rendu ses premiers enseignements

Cette réunion des membres du comité de pilotage a aussi été l’occasion de partager les conclusions de l’expérimentation de relocalisation menées auprès de 8 entreprises bretonnes : BSB Les Foyers (logement), ITGA (prélèvements et analyses), La Belle Iloise (alimentation), LODIGROUP (industrie chimique), Manitou (fabrication de matériel de manutention), Nautix (nautisme), Olmix (industrie chimique), Sodimac (matériel agricole).

Elle a notamment permis de mettre en exergue une prise des consciences des entreprises sur l’impact de leurs achats. “L’expérimentation nous a permis de mieux comprendre les motivations et les besoins des entreprises, commente Françoise Restif. Elle a aussi permis de confirmer l’étude Reloc’h, à savoir un potentiel d’achats relocalisables non négligeable et des impacts importants en termes de création de valeur ajoutée et d’emplois et de réduction des émissions de GES et, plus globalement, de l’empreinte environnementale.”

 

Des premiers rendez-vous en 2024 pour concrétiser ces actions

Enfin, l’horizon des événements à venir pour la relocalisation en Bretagne s’est un peu plus dégagé lors de cette réunion. La valse des rendez-vous se lancera avec l’intervention de Loïc Hénaff, conseiller régional délégué au fret et aux relocalisations, lors du Club RSE de la Fédération Française du Bâtiment, le 1er février. À noter également, les achats bretons responsables tiendront salon le 18 avril, à l’initiative de l’association Produit en Bretagne.

 

Les membres du comité de pilotage du projet Relocalisons.bzh : Bretagne Développement Innovation, le MEDEF Bretagne, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), l’Association des entreprises agroalimentaires bretonnes (ABEA), la Fédération Française du Bâtiment (FFB), l’association Produit en Bretagne, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), Bretagne Commerce International (BCI), Bretagne Compétitivité, le Conseil National des Achats (CNA), la Banque des Territoires, le Comité Bretagne des Conseillers du Commerce extérieur, la DREETS, représentation de l’Etat en région