Le pôle Europe de BDI accompagne les acteurs du territoire dans le montage et la gestion de projets de coopération à l’échelle européenne. Parmi les entreprises guidées ces dernières années par notre équipe, Sofresid Engineering a bénéficié d’un gain de visibilité et de légitimité auprès des partenaires étrangers afin d’adresser plus facilement et rapidement des marchés à l’Europe. Témoignage avec Gwenaëlle Benoit, cheffe de projets offshore, au sein de Sofresid.
Un gain de temps et de légitimité dans un processus long
Avoir l’occasion de travailler à l’échelle de l’Europe est une chose. La saisir en est une autre. Pour un acteur, notamment une entreprise, le processus pour intégrer le marché européen peut s’avérer long et fastidieux. « Se positionner au niveau européen prend du temps, confirme Sara Minisini, cheffe de projets européens chez BDI. Il faut d’abord identifier le bon projet mais aussi le bon financement et les bons contacts. La construction d’un réseau de contacts est un bon début. » Ces quêtes de fonds et de relations peuvent être chronophages et accroître le risque de passer à côté d’opportunités.
En 2020, l’observatoire régional Horizon 2020 de la participation des acteurs économiques révélait que 56 entreprises bretonnes avaient été accompagnées pour adresser des projets européens. Être suivi par un organisme disposant de son propre annuaire de contacts peut être ainsi un accélérateur. Sofresid Engineering peut en attester. Cette entreprise filiale du groupe SAIPEM SA intervient dans les domaines du naval, de l’énergie, du pétrolier, de la chimie, de la sidérurgie, des bâtiments et des infrastructures.
Depuis plus d’un an, elle a bénéficié de l’expertise du pôle Europe de BDI et de son implantation dans les réseaux EEN (Enterprise Europe Network) et thématiques européens. « BDI traitant avec des homologues internationaux, cela nous a permis de rayonner beaucoup plus vite auprès de personnes qui coordonnent, dans d’autres pays, des actions avec des entreprises, pointe Gwenaëlle Benoit, cheffe de projets offshore, au sein de Sofresid. Au lieu de les cibler une à une, nous avions accès à tout un réseau local beaucoup plus important que ce que nous aurions pu identifier. » Sara Minisini prolonge : « Nous transférons nos relations que nous avons avec nos homologues européens, des membres du réseau EEN et d’autres projets que nous traitons. »
Ce rayonnement à l’échelle européenne est assorti d’une légitimité auprès des acteurs internationaux. « Être en relation avec BDI nous confère une sorte de label tacite, appuie Gwenaëlle Benoit. C’est une façon d’arriver en ayant une recommandation qui est prise au sérieux. »
Un an de liens, trois projets adressés
Les liens entre BDI et Sofresid se sont tissés en décembre 2021, lors d’un événement tenu à Brest réunissant des acteurs bretons de la filière hydrogène. « Nous avions décelé un vrai potentiel de positionnement à l’international et de coopération sur des projets avec des financements européens », relate Sara Minisini. En mai 2022, Sofresid est invité à coexposer sur le pavillon Bretagne mis en place par BDI au salon HyVolution.
Grâce à cette légitimité acquise auprès du réseau européen de BDI, Sofresid a pu se positionner sur trois projets en seulement une année. Deux n’ont pu aboutir et l’un est actuellement en phase de délibération. « Nous voyons au-delà du résultat, tempère Gwenaelle Benoit à l’évocation des projets inaboutis. Lors du premier consortium que nous avions intégré, notre recherche de partenaires nous avait permis de rejoindre le second. Cela nous a ouvert des portes en Suède, en Norvège ou aux Pays-Bas. Cela nous a permis de toucher un éventail de partenaires académiques et d’entreprises beaucoup plus large que celui auquel nous avions accès plus traditionnellement. Cela reste des expériences positives car, financement ou non, cela nous a permis de nouer des relations et garder des contacts pour l’avenir. »